mercredi 4 avril 2012

Entrave au travail des journalistes

En cliquant sur le titre, vous pouvez accéder à un reportage en direct qui a été brutalement interrompu par les policiers du SPVM pour empêcher les médias de filmer l'arrestation d'étudiants qui ont été encerclés et qui restent pacifiques.

Dans cette première capture d'écran, on voit une personne qui vient de se relever et qui boite. Bien que je n'ai pas réussi à voir de coups portés dans la vidéo (que je n'ai pas examinée attentivement), la journaliste dit clairement que les policiers frappent les étudiants.


Dans cette deuxième capture d'écran, on voit les étudiants qui sont encerclés par l'escouade anti-émeute. Les étudiants restent calmes et pacifiques malgré la menace :

Dans cette troisième capture d'écran, on voit un policier qui retient ses camarades pendant que la journaliste répète qu'elle fait son travail de média et que les images sont diffusées en direct :

Dans cette quatrième capture d'écran, le policier précédent est resté derrière pendant que ses camarades poussent les journalistes de façon menaçante:

Finalement, après avoir fait un semblant d'avertissement, les policiers s'en prennent aux journalistes et interrompent la diffusion par la force :

Rapidement, la nouvelle se répand sur Facebook et la communauté décide de diffuser l'information pour dénoncer les abus du SPVM:

lundi 2 avril 2012

Leçon d'argumentation d'un ennemi de Richard Martineau

Sur le site du Voir, Normand Baillargeon nous offre une leçon d'argumentation en se basant sur des exemples tirés de la prestation de Richard Martineau à l'émission : «Tout le monde en parle». C'est un bel effort d'éducation populaire au dépens d'un de nos plus sympathiques démagogues. Voici le commentaire que ça m'a inspiré :

Monsieur Martineau et ses émules sont avantagés par le flou qui entoure leur rôle social. C’est tantôt du divertissement : de l’opinion personnelle qu’on est libre de partager ou de ridiculiser mais qui n’a aucune prétention d’être édifiante. Et c’est à d’autres moments des rappels à l’ordre pour faire cesser des comportements répréhensibles. En tant que chiens de garde de la société, ils peuvent attaquer n’importe qui de leur propre chef et, face à une critique menaçante, il leur est toujours possible de se protéger derrière le paravent du divertissement. Leurs réels ennemis sont les gens capables de voir leurs contradictions et susceptibles de les mettre en lumière. Monsieur Baillargeon, j’ai le plaisir de vous informer que vous êtes un réel ennemi de monsieur Martineau.

dimanche 1 avril 2012

Comment servir l'intérêt public?

Tel que proposé par Gin, je partage ces informations avec tous les Québécois (et j'en profite pour faire un peu de pub à Denis McCready):