Une des trois sources d'inspirations pour ce blogue, le Lamrim, est un texte bouddhiste écrit par Atisha au tournant du premier millénaire. Ce texte pédagogique présente une base minimale pour s'engager dans une pratique spirituelle bouddhiste. On y retrouve une doctrine simplifiée et 21 objets de méditation qui sont proposés au pratiquant qui souhaite développer un plein épanouissement spirituel. «Notre précieuse vie humaine» est un de ces objets de méditation.
C'est un thème facile à comprendre et, peu importe si on est bouddhiste, considérer notre vie humaine comme étant précieuse est une idée universellement bénéfique. D'ailleurs, on retrouve cette considération pour la vie dans toutes les religions et dans tous les systèmes de valeurs.
Grâce à la technologie moderne, ce billet que j'écris est disponible partout sur la planète. Cependant, je l'écris d'abord et avant tout pour moi, c'est-à-dire pour me concentrer, l'espace de quelques minutes sur le sujet de la précieuse vie humaine. C'est que j'ai de la difficulté à faire régulièrement de la méditation formelle. Je continue à m'y efforcer et j'y arriverai bien un jour, mais il existe d'autres façons de se concentrer sur un objet de méditation. L'écriture, à mon avis, en est un.
Écrire ces quelques lignes ont eu un effet bénéfique sur moi. Pour honorer la tradition bouddhiste, je dédis le mérite généré par ce petit moment de concentration à la réalisation d'états d'esprit calmes et paisibles chez tous les êtres vivants.
Bonne journée!
Ajout 14 septembre 2011:
Je viens de me procurer le texte «La Voie joyeuse» de Guéshé Kelsang Gyatso. En parcourant les premières pages, je me rends compte que le lamrim est bien plus qu'une base minimale et le qualifier de «doctrine simplifiée» est révélateur de mon ignorance à propos de cette tradition millénaire. Loin d'être une simplification c'est plutôt une entreprise personnelle dans laquelle Atisha a mis tout son amour. Il a d'abord consacré sa vie à un colossal travail d'apprentissage afin de faire siennes les connaissances des plus grands maîtres bouddhistes de son époque. Le lamrim, écrit dans le but d'aider les autres, constitue la synthèse de ces connaissances.
Bref, je me suis mis le pied dans la bouche. Désolé!
Ajout 14 septembre 2011:
Je viens de me procurer le texte «La Voie joyeuse» de Guéshé Kelsang Gyatso. En parcourant les premières pages, je me rends compte que le lamrim est bien plus qu'une base minimale et le qualifier de «doctrine simplifiée» est révélateur de mon ignorance à propos de cette tradition millénaire. Loin d'être une simplification c'est plutôt une entreprise personnelle dans laquelle Atisha a mis tout son amour. Il a d'abord consacré sa vie à un colossal travail d'apprentissage afin de faire siennes les connaissances des plus grands maîtres bouddhistes de son époque. Le lamrim, écrit dans le but d'aider les autres, constitue la synthèse de ces connaissances.
Bref, je me suis mis le pied dans la bouche. Désolé!