Je
suis tombé sur cette image déjà partagée plus de 1700 fois sur Facebook depuis
sa parution hier. Il s'agit d'une photo des pages 20 et 21 du Journal du
Pontiac daté du 22 août 2012. Après vérification auprès du journal, l'article
est une traduction française d'une entrevue publiée dans le journal West Quebec
Post basé à Gatineau.
Dans
cette entrevue, le West Quebec Post rapporte les propos d'une consultante non
identifiée mais considérée très fiable. Bien que le développement du Nord soit
une source de revenus hautement désirés par le Québec, la consultante nous
apprend qu'«au cours d'une présentation du Plan Nord à une communauté chinoise
de Toronto l'hiver dernier, en réponse à une question à propos des importantes
ressources naturelles sous-marines qui pourraient se trouver au large des côtes
du nord québécois, le premier ministre Charest a fait allusion à la possibilité
de demander l'aide de l'armée chinoise pour protéger les frontières canadiennes
dans l'Arctique.»
L'accord
des populations locales est facile à obtenir. Elle poursuit : «On m'a
déclaré franchement que les leaders autochtones sont juste un peu plus durs à
acheter que la plupart des politiciens(...) Le plus grand obstacle pour les
investisseurs, c'est le manque de travailleurs spécialisés. Au Québec, nous
avons des travailleurs peu qualifiés en abondance, mais nous ne disposons pas
de la main d'œuvre spécialisée nécessaire à la réalisation du Plan Nord».
Selon
l'éditeur du West Quebec Post, «étant donné que tout le monde refuse de parler
du Plan Nord ou refuse de voir les difficultés de son application, il est
évident qu'il faudrait bien en faire un débat public. Les élections
provinciales seraient une bonne occasion de tenir ce débat, mais il est peu
probable que cela se produise étant donné l'attitude des autorités
provinciales. Les partis d'opposition ne semblent pas comprendre les enjeux et
les investisseurs ne veulent pas de publicité.»
La
campagne électorale a donné raison à l'éditeur : aucun parti n'a parlé de
l'impact majeur du boom minier dans le Nord sur l'avenir de notre province, non
seulement sur le secteur financier, mais également sur les politiques
d'immigration, de défense, d'emploi et d'éducation. À quoi bon se disputer pour savoir
quelle équipe formera l'exécutif d'une province menottée sur le plan fiscal
quand les décisions importantes concernant notre société sont prises en privé
par des investisseurs?
Je
reprends la conclusion de l'éditeur du West Quebec Post et je dis à mon tour
que mes lecteurs pourront interpréter ces renseignements à leur guise, mais il
est important de comprendre ce qui se discute dans les hautes sphères
d'influence du Québec.
Tant que les peuples se soumettront aux lois de la finance , de telles derives ne sont pas à exclure...Le seul théme possible de campagne electorale devrait tourner autour de la question et non sur les questions d intendance ...A quoi bon élire des mannequins baillonnés qui comme charest et bouchard retourneront leurs vestes toujours du bon cote , celui du portefeuille bien sur !!!
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